Des conseils pour une grande débutante (encore une !) Автор на темата: Lucie T. (X)
| Lucie T. (X) Франция Local time: 22:03 Английски на Френски + ...
Bonjour à tous,
Je sais que ce forum fourmille déjà de questions similaires et j'ai d'ailleurs lu un certain nombre de réponses intéressantes postées au fil du temps par la communauté - ce qui m'a donné envie de partir à mon tour à la pêche aux conseils personnalisés. Je remercie ceux qui prendront le temps de me lire !
Je souhaite devenir traductrice professionnelle. Idéalement, j'aimerais faire de la traduction littéraire. C'est l'objectif final, mais je... See more Bonjour à tous,
Je sais que ce forum fourmille déjà de questions similaires et j'ai d'ailleurs lu un certain nombre de réponses intéressantes postées au fil du temps par la communauté - ce qui m'a donné envie de partir à mon tour à la pêche aux conseils personnalisés. Je remercie ceux qui prendront le temps de me lire !
Je souhaite devenir traductrice professionnelle. Idéalement, j'aimerais faire de la traduction littéraire. C'est l'objectif final, mais je suis bien consciente que beaucoup d'étapes m'en séparent et je suis aussi intéressée par d'autres aspects du métier.
Pour l'heure... J'ai 25 ans et un petit DEUG en lettres modernes. Après mon DEUG, j'ai fait une longue "pause" parce que j'avais un peu d'argent de côté, une envie tenace de me consacrer à l'écriture d'un livre et très, très peu d'affection pour la fac. J'ai finalement passé plusieurs années à prendre de petits emplois à droite à gauche tout en travaillant sur mon livre ainsi qu'en perfectionnant mon anglais et, plus récemment, mon espagnol - je mets les bouchées doubles ces jours-ci pour pouvoir faire de l'espagnol ma langue C, et envisage de commencer à apprendre le norvégien.
Niveau diplômes, donc, je n'ai pas grand-chose à faire valoir. Les seuls atouts concrets qui pourraient peut-être me servir sont le certificat Cambridge English: Proficiency, que j'ai obtenu récemment avec la note maximale ; et, côté français, mon DEUG et deux nouvelles de fiction primées, lesquelles peuvent attester d'un certain niveau de langue. Je me renseigne aussi ces jours-ci sur le certificat Voltaire. Mais je sais que la traduction est une compétence à part entière et que la maîtrise des langues de travail ne suffit pas à faire un bon traducteur.
Je traduis déjà de l'anglais vers le français régulièrement, que ce soit pour m'entraîner ou juste parce que j'y prends beaucoup de plaisir - des extraits de romans et d'essais, des articles internet... il y a quelques temps je me suis aussi formée à Subtitle Workshop pour refaire entièrement les sous-titres d'une série. J'ai l'impression que mes traductions sont de bonne qualité, et les retours que j'obtiens vont dans ce sens. Mais je présume que ces seules expériences ne seraient pas très crédibles sur un CV...
Et donc je suis un peu perdue et je cherche des conseils, des idées sur les voies qu'une personne ayant mon profil pourrait emprunter.
J'ai surtout deux grandes questions :
- Formation
Mes traductions sont très correctes mais certainement pas aussi impeccables que celles d'un professionnel, et je veux pouvoir fournir le meilleur travail possible. J'aimerais donc être formée, si possible assez rapidement - j'avoue que ne me vois pas tellement repartir pour cinq ans d'université... J'ai quelques pistes, à savoir :
- Retour à la case fac ou école (à reculons, donc, mais avec un "vrai" objectif qui me motiverait. Peut-être une validation d'acquis pour viser directement le master ? est-ce faisable pour un profil comme le mien ?)
- Formation payante en ligne (J'ai noté CI3M pour le moment. C'est très cher... mais ça semble intéressant.)
- Formation auto-didacte via des open courses sur internet (mais ça n'a aucun poids sur un CV, si ?)
(- Une formation aux outils TAO est-elle nécessaire ?)
Avis et commentaires seraient plus que bienvenus.
- Langues
Peut-on débuter avec seulement un binôme français-anglais ? Aurai-je de meilleures chances si je me mets à faire 6h d'espagnol par jour pour viser un niveau C1 le plus vite possible ?
Plus généralement, je suis intéressée par vos expériences pour établir une sorte de "parcours type" du traducteur débutant - comment trouver ses premiers clients, quels tarifs appliquer, quel statut (freelance, auto-entreprise) privilégier... Il n'est pas exclu que j'essaie de me forger un début d'expérience tout en suivant la formation que j'aurai choisie, et je ne sais pas comment m'y prendre.
Et... c'est sans doute assez long comme ça !
Merci d'avance, et bonne journée à toutes et tous. ▲ Collapse | | | Réflexion sur les compétences annexes | Jun 9, 2020 |
Bonjour,
Pour se démarquer dans la foule de traducteurs "professionnels" (qui vivent partiellement ou intégralement des fruits de cette activité), il faut des compétences complémentaires. De bons linguistes sont partout, les moins bons et les mauvais aussi. Dans chacune de ces trois catégories, il y a des personnes qui arrivent à en dégager des revenus. Comme point de départ, peut-être demandez-vous pourquoi un client vous embaucherait-il vous, plutôt que quelqu'un d'autr... See more Bonjour,
Pour se démarquer dans la foule de traducteurs "professionnels" (qui vivent partiellement ou intégralement des fruits de cette activité), il faut des compétences complémentaires. De bons linguistes sont partout, les moins bons et les mauvais aussi. Dans chacune de ces trois catégories, il y a des personnes qui arrivent à en dégager des revenus. Comme point de départ, peut-être demandez-vous pourquoi un client vous embaucherait-il vous, plutôt que quelqu'un d'autre?
Ces compétences annexes ou complémentaires ne sont pas linguistiques. Quelles connaissances avez-vous à "vendre"? Ces connaissances peuvent être des expériences de vie, de voyage, de famille, etc. mais aussi en lien avec une expérience professionnelle ou un centre d'intérêt. Ce sont des éléments qui aideront à vous distinguer pour un travail donné par rapport à la prochaine personnes sur la liste. ▲ Collapse | | |
Bonjour Lucie,
Pour commencer, il me semble que tu as un avantage considérable par rapport à la myriade de nouveaux arrivants que je vois passer sur ce forum : visiblement, tu sais écrire. C'est quand même un gros plus... Quand je vois les posts de certaines personnes qui te disent qu'elles ont toutes les compétences pour se lancer dans la traduction professionnelle, tout en faisant trois fautes par ligne...
Je ne sais pas si je peux vraiment t'aider, car mon profi... See more Bonjour Lucie,
Pour commencer, il me semble que tu as un avantage considérable par rapport à la myriade de nouveaux arrivants que je vois passer sur ce forum : visiblement, tu sais écrire. C'est quand même un gros plus... Quand je vois les posts de certaines personnes qui te disent qu'elles ont toutes les compétences pour se lancer dans la traduction professionnelle, tout en faisant trois fautes par ligne...
Je ne sais pas si je peux vraiment t'aider, car mon profil est purement technique et je ne connais pas du tout le parcours type des traducteurs littéraires, mais voici ce que je peux te dire :
Lucie T. wrote:
J'aimerais donc être formée, si possible assez rapidement - j'avoue que ne me vois pas tellement repartir pour cinq ans d'université... J'ai quelques pistes, à savoir :
- Retour à la case fac ou école (à reculons, donc, mais avec un "vrai" objectif qui me motiverait. Peut-être une validation d'acquis pour viser directement le master ? est-ce faisable pour un profil comme le mien ?)
Ce n'est peut-être pas exactement le Master que tu recherches (peut-être trop axé technique), mais quand j'ai fait mon Master MTLCMM à Rennes 2, quelques places étaient réservées chaque année pour des étudiants qui n'avaient pas suivi la Licence LEA Traduction de Rennes 2. J'imagine que c'est toujours le cas. Avec ton parcours, une demande bien préparée et ton expérience dans l'écriture, ça pourrait être jouable...
- Formation auto-didacte via des open courses sur internet (mais ça n'a aucun poids sur un CV, si ?)
Pas beaucoup de poids, mais mieux que rien : ça montrerait que tu es sérieuse et que tu ne fais pas partie de ceux qui considèrent qu'avoir passé trois semaines en Angleterre suffit pour devenir traducteur.
Une formation aux outils TAO est-elle nécessaire ?
Très honnêtement, les principaux outils de TAO du marché (Trados, memoQ...) sont très intuitifs. Je ne suis pas sûr qu'une formation soit nécessaire. Personnellement, j'ai tout appris sur le tas, pendant mes stages (les quelques heures passées dessus en cours ne m'ont rien apporté). Tu peux t'amuser à préparer des projets et les traduire pour te faire la main, je pense que ça suffit amplement si tu es un peu débrouillarde.
Peut-on débuter avec seulement un binôme français-anglais ? Aurai-je de meilleures chances si je me mets à faire 6h d'espagnol par jour pour viser un niveau C1 le plus vite possible ?
Je travaille exclusivement dans la combinaison anglais>français. Les projets ES>FR se font beaucoup plus rares. À ta place, je ne perdrais pas de temps à apprendre une nouvelle langue.
Plus généralement, je suis intéressée par vos expériences pour établir une sorte de "parcours type" du traducteur débutant - comment trouver ses premiers clients, quels tarifs appliquer, quel statut (freelance, auto-entreprise) privilégier...
FWIW, voici mon parcours : Licence LEA trad > Master MTLCMM > 4 ans en agence de traduction > Freelance.
Pour trouver mes clients, j'ai simplement balancé mon CV à des dizaines d'agences dénichées sur Google la première semaine. La deuxième semaine, j'ai passé des tests pour celles qui m'ont répondu. La troisième semaine, mon planning était rempli pour le mois à venir. Ça a l'air plutôt simple, dit comme ça, mais je pense que c'est avant tout grâce à mon expérience en agence que j'ai eu autant de réussite dès le début. Ne t'attends pas à avoir autant de chance que moi quand tu te lanceras, tu risquerais de tomber de haut.
Pour les tarifs, c'est l'éternelle question. Certains te diront qu'on ne peut pas s'occuper à plein temps au-dessus de 0.06, d'autres te diront qu'en dessous de 0.12 c'est de l'esclavage... Je te laisse parcourir les nombreux topics à ce sujet sur le forum.
Pour le statut, celui de micro-entrepreneur est clairement le plus avantageux selon moi pour deux raisons : les charges réduites (25% de charges sur ton CA au total, en comptant le versement libératoire de l'IR, et même moins les premières années si tu bénéficies de l'aide à la création d'entreprise) et la comptabilité simplifiée.
À te lire, je trouve que tu es crédible et que ta démarche a l'air sérieuse. Mais comme tu le dis, la maîtrise des langues ne fait pas tout. Une formation serait sans doute la bienvenue pour donner plus de poids à ton CV et pour apprendre à maîtriser les techniques de traduction de base.
Encore une fois, je parle avec mon expérience de traducteur technique, ça vaut ce que ça vaut pour toi :)
Robin ▲ Collapse | | |
Bonjour,
Figurez-vous que j'ai pris le temps nécessaire pour lire tout votre texte.
Vous avez déjà tous les atouts en main pour débuter dans la profession.
Il est évident que les personnes ayant une capacité littéraire ou sachant écrire plus que correctement notre belle langue française réussiront de fait à séduire de nombreux clients.
Cependant, la traduction, ce n'est pas que de la littérature. C'est avant tout un grand amour/intérêt pour la compr�... See more Bonjour,
Figurez-vous que j'ai pris le temps nécessaire pour lire tout votre texte.
Vous avez déjà tous les atouts en main pour débuter dans la profession.
Il est évident que les personnes ayant une capacité littéraire ou sachant écrire plus que correctement notre belle langue française réussiront de fait à séduire de nombreux clients.
Cependant, la traduction, ce n'est pas que de la littérature. C'est avant tout un grand amour/intérêt pour la compréhension des langues.
Si vous adorez travailler sur l'application de notre langue, alors la traduction ne devrait pas vous poser de problème.
Et en plus, ce sont des techniques qui s'apprennent avec la pratique.
Plutôt que retarder vos premiers débuts en passant des années pour l'obtention d'un diplôme, pourquoi ne pas vous lancer tout de suite à la recherche de clients ?
Proposez leur vos services.
Et observez ce qui va se passer.
C'est un business.
Et malheureusement certains traducteurs diplômés finissent au chômage, tandis que des traducteurs avec juste un baccalauréat survivent toute leur carrière.
C'est un peu simpliste certes, mais c'est un fait.
Une fois que vous vous serez lancée avec des clients, vous aurez le temps de réfléchir pour une formation plus avancée si vous en avez le temps et l'argent.
N'hésitez pas à chercher sur le marché international, souvent, bosser avec des clients étrangers est payant.
Malheureusement, le CoVid a cassé très fort notre marché, et il est fort possible que votre parcours prenne plus de temps que prévu pour atteindre son pic, mais c'était imprévisible.
Bon courage et meilleurs vœux de réussite ▲ Collapse | |
|
|
Lucie T. (X) Франция Local time: 22:03 Английски на Френски + ... АВТОР НА ТЕМАТА
Bonjour et merci à tous les trois pour vos réponses qui me donnent à penser.
Comme point de départ, peut-être demandez-vous pourquoi un client vous embaucherait-il vous, plutôt que quelqu'un d'autre?
Quelles connaissances avez-vous à "vendre"?
@Nikki Scott-Despaigne
C'est sur ce point que je pense ... See more Bonjour et merci à tous les trois pour vos réponses qui me donnent à penser.
Comme point de départ, peut-être demandez-vous pourquoi un client vous embaucherait-il vous, plutôt que quelqu'un d'autre?
Quelles connaissances avez-vous à "vendre"?
@Nikki Scott-Despaigne
C'est sur ce point que je pense être un peu faiblarde par rapport à d'autres candidats potentiels. Dans les faits, j'ai de nombreux centres d'intérêts dont certains pourraient intéresser des clients (littérature donc, infographie, sciences humaines, j'ai passé un bac audiovisuel...). J'aime apprendre mais j'ai toujours eu tendance à préférer le faire en autodidacte. Résultat, j'ai des connaissances assez variées et rien d'autre que ma parole pour les prouver - sauf quand je peux les faire reconnaître après coup comme pour l'anglais avec le certificat de Cambridge. Je ne suis pas très douée pour "me vendre", justement - mais je compte apprendre !
@Laurent Mercky
Merci de m'avoir lue, et pour les encouragement ! Je sais que bon nombre de traducteurs se lancent sans qualification et parviennent à tirer leur épingle du jeu, mais j'avoue que j'ai du mal à l'envisager pour mon cas. L'idée de me déclarer en travailleuse indépendante avec un CV aussi léger m'inquiète sur un plan financier - d'autant que s'il y a bien un talent que je n'ai pas, c'est celui de me vendre. La fibre business n'est clairement pas codée dans mon adn. J'ai l'impression qu'une formation pourrait m'apporter, outre des compétences concrètes, de la crédibilité et donc plus d'assurance quant il s'agira de démarcher des clients. Et justement, le fait que l'ombre de la pandémie plane encore sur le marché me mène à penser que c'est le bon moment pour se former - je pourrai me lancer avec plus d'outils, à un moment plus opportun. J'entends tout à fait vos conseils, cependant, et j'en prends bonne note pour le cas où j'essaierais de trouver quelques premiers clients en parallèle d'une formation.
@Robin LEPLUMEY, merci pour la réponse détaillée !
Si tu as étudié à Rennes, peut-être connais-tu Daniel Gouadec qui enseigne à Rennes 2 ? C'est le directeur de la formation qui m'intéresse avec le CI3M et j'ai cru comprendre que c'était quelqu'un de sérieux. Cette formation délivre un certificat de traducteur enregistré au RNCP (niveau bac+5) et a le gros avantage de pouvoir être terminée en environ un an. Elle est plutôt axée technique de ce que j'en ai compris, mais j'ai l'impression que c'est une bonne option pour acquérir des bases solides dans le métier et donner de la légitimité à un CV. Avec un certificat de cet acabit, je pourrai me lancer en auto-entrepreneur ou postuler auprès d'agences sans avoir l'impression de sauter sans parachute, me forger une expérience et réfléchir plus tard à une formation en traduction littéraire. Pour l'instant, c'est le projet qui me semble tenir debout le mieux.
(D'ailleurs, si des anciens de la formation CI3M passent par ici, leurs avis m'intéressent !)
Sinon j'essaierai peut-être de monter un dossier pour une entrée en master, mais j'avoue être dubitative quant à mes chances avec seulement un DEUG de lettres et quelques expériences d'écriture.
FWIW, voici mon parcours : Licence LEA trad > Master MTLCMM > 4 ans en agence de traduction > Freelance.
Petite question sur ton parcours, as-tu eu l'occasion de travailler dans beaucoup de domaines différents ? Ou as-tu une spécialité bien établie dont tu ne dévies pas ? J'ai l'impression qu'il y a une certaine souplesse une fois qu'on est établi en tant que traducteur et c'est une perspective qui me plaît bien, mais je me trompe peut-être.
Bonne journée ▲ Collapse | | | Sheila Wilson Испания Local time: 21:03 Член (2007) Английски + ... Votre plus grande faiblesse, à mon avis | Jun 11, 2020 |
Lucie T. wrote:
Après mon DEUG, j'ai fait une longue "pause" parce que j'avais un peu d'argent de côté, une envie tenace de me consacrer à l'écriture d'un livre et très, très peu d'affection pour la fac. J'ai finalement passé plusieurs années à prendre de petits emplois à droite à gauche tout en travaillant sur mon livre ainsi qu'en perfectionnant mon anglais et, plus récemment, mon espagnol
. . . . .
Mais je sais que la traduction est une compétence à part entière et que la maîtrise des langues de travail ne suffit pas à faire un bon traducteur.
Personnellement, je soupçonne que votre plus grande faiblesse est une manque de maturité et de confiance en soi. Plutôt que rentrer dans l'éducation, je crois que vous bénéficierez plus de quelques années dans une première carrière avec beaucoup de responsabilités. Peut-être dans une poste qui utilise vos langues et même de la traduction, peut-être sans ce côté linguistique.
Créer une petite entreprise et devenir entrepreneur demande beaucoup de confiance et d'assurance et une tête assez dure. Les agences veulent vous (nous) traiter comme les esclaves et il faut savoir résister aux demandes les plus abusives.
À défaut de quelques années dans le monde de travail sérieux, pensez d'une formation dans l'entrepreneuriat. C'est aussi important qu'une formation des techniques la traduction. | | | nordiste Франция Local time: 22:03 Английски на Френски + ... formation d'entrepreneur individuel | Jun 11, 2020 |
Je suis entièrement d'accord avec Sheila.
Vous ne dites pas quelles sont vos ressources financières actuelles, si vous travaillez à plein temps, si vous êtes chômeuse indemnisée etc. Ça change beaucoup de choses.
Si vous en avez les moyens, vous pouvez évidemment intégrer un Master ou CI3M. C'est très sérieux, et assez exigeant d'ailleurs car le rythme des travaux est soutenu surtout quand on travaille à côté. Je connais personnellement des collègues qui en sont satisf... See more Je suis entièrement d'accord avec Sheila.
Vous ne dites pas quelles sont vos ressources financières actuelles, si vous travaillez à plein temps, si vous êtes chômeuse indemnisée etc. Ça change beaucoup de choses.
Si vous en avez les moyens, vous pouvez évidemment intégrer un Master ou CI3M. C'est très sérieux, et assez exigeant d'ailleurs car le rythme des travaux est soutenu surtout quand on travaille à côté. Je connais personnellement des collègues qui en sont satisfaites. Mais, pas plus qu'une formation universitaire, ce type de formation à distance ne vous apportera l'assurance dans la démarche commerciale qui semble vous manquer.
Il existe des structures d'accompagnement des entrepreneurs qui démarrent (couveuses, pépinières) avec des contrats de type salarié qui permettent de construire son projet et qui apportent des compléments de formation sur la compta / la gestion financière / la démarche commerciale / la prospection/ bref, la gestion de sa petite entreprise. Vous trouverez un tableau complet et des explications détaillées sur le portail
BPI France https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/reseaux-maccompagner-mon-projet
La paire EN>FR reste porteuse malgré le grand nombre de traducteurs car il existe une grande diversité de spécialisations et une très forte demande. Mais pour réussir il faut se démarquer par des compétences dans des domaines pointus. Je pense qu'il est peu réaliste de fonder des espoirs sur l'espagnol, langue trop représentée et surtout des marchés qui paient mal. Quant à apprendre une nouvelle langue comme le norvégien, à moins d'avoir déjà des pistes et des contacts dans le pays ce sera certainement très difficile. (pourquoi le norvégien ? pour les polars nordiques à succès ?)
Bonne chance ! ▲ Collapse | | | MK2010 Съединени американски щати Local time: 16:03 Френски на Английски + ... Il faut se lancer | Jun 12, 2020 |
Commence par envoyer des CVs un peu partout, y compris aux agences listées sur ce site et aux offres d'emploi, et fais aussi des recherches sur les domaines qui t'intéressent le plus (sous-titres, traductions littéraires --en sachant que ce ne sont certainement pas ceux qui payent le plus...). Sois aggressive quand tu identifies des clients pour lesquels tu aurais envie de travailler et sollicite-les directement. Une fois que tu auras acquis de l'expérience, exploite-le à fond. Tu peux pour... See more Commence par envoyer des CVs un peu partout, y compris aux agences listées sur ce site et aux offres d'emploi, et fais aussi des recherches sur les domaines qui t'intéressent le plus (sous-titres, traductions littéraires --en sachant que ce ne sont certainement pas ceux qui payent le plus...). Sois aggressive quand tu identifies des clients pour lesquels tu aurais envie de travailler et sollicite-les directement. Une fois que tu auras acquis de l'expérience, exploite-le à fond. Tu peux poursuivre ta formation en parallèle--certificat, diplôme etc-- mais on doit tous commencer quelque part et ça veut dire se lancer. Tu peux aussi commencer en proposant des tarifs extrêmement compétitifs... en ce moment de crise, ce sera peut-être apprécié. Bon courage ! ▲ Collapse | |
|
|
Expatriation | Jun 12, 2020 |
Je suis étonné que personne ne l'ait relevé: tu ne mentionnes aucune immersion à l'étranger.
Si tu ne connais ta langue source qu'au travers des livres, des cours et des VOST, pars un an ou deux dans un pays où on la parle.
Avec si possible un travail, qui t'oblige à beaucoup échanger, et en solo, pour ne jamais te laisser aller à parler ta langue maternelle. En évitant les cercles d'expats et les restaus français.
Sans séjour prolongé à l'étranger,... See more Je suis étonné que personne ne l'ait relevé: tu ne mentionnes aucune immersion à l'étranger.
Si tu ne connais ta langue source qu'au travers des livres, des cours et des VOST, pars un an ou deux dans un pays où on la parle.
Avec si possible un travail, qui t'oblige à beaucoup échanger, et en solo, pour ne jamais te laisser aller à parler ta langue maternelle. En évitant les cercles d'expats et les restaus français.
Sans séjour prolongé à l'étranger, je n'aurais jamais su que engo'mipène n'était pas une spécialité finno-japonaise, mais bien la traduction de "j'ai oublié mon stylo" en londonien pur jus.
Il faut se faire mal avant de pouvoir se différencier. Et la différence peut être aussi triviale qu'une expression qui ne s'apprend pas dans les livres bien placée dans un e-mail.
Philippe
[Edited at 2020-06-12 08:56 GMT] ▲ Collapse | | |
Lucie T. wrote:
@Robin LEPLUMEY, merci pour la réponse détaillée !
Petite question sur ton parcours, as-tu eu l'occasion de travailler dans beaucoup de domaines différents ? Ou as-tu une spécialité bien établie dont tu ne dévies pas ? J'ai l'impression qu'il y a une certaine souplesse une fois qu'on est établi en tant que traducteur et c'est une perspective qui me plaît bien, mais je me trompe peut-être.
En agence, je faisais principalement de l'automobile et de l'IT. C'est là aussi que j'ai découvert les brevets d'invention, mais aussi plein d'autres domaines techniques (grues, caméras de surveillance, produits d'entretien pour parquets, outillage divers...). Aujourd'hui, je fais toujours principalement de l'IT et encore pas mal de brevet. Mais je touche à plein d'autres domaines : séances de relaxation/méditation, agroalimentaire, médical, tourisme...). Une fois que tu as développé une relation de confiance avec une agence, celle-ci peut te contacter pour plein de clients différents, et c'est pour cette raison que j'aime tellement ce job !
Si tu as étudié à Rennes, peut-être connais-tu Daniel Gouadec qui enseigne à Rennes 2 ? C'est le directeur de la formation qui m'intéresse avec le CI3M et j'ai cru comprendre que c'était quelqu'un de sérieux.
Cela fait longtemps que Daniel Gouadec n'enseigne plus à Rennes 2, mais c'est effectivement une référence dans le monde de la traduction. Je ne connais personne qui a suivi la formation CI3M, mais j'imagine que c'est une alternative solide au master.
Robin
[Edited at 2020-06-15 07:40 GMT]
[Edited at 2020-06-15 12:34 GMT] | | | To report site rules violations or get help, contact a site moderator: You can also contact site staff by submitting a support request » Des conseils pour une grande débutante (encore une !) Wordfast Pro | Translation Memory Software for Any Platform
Exclusive discount for ProZ.com users!
Save over 13% when purchasing Wordfast Pro through ProZ.com. Wordfast is the world's #1 provider of platform-independent Translation Memory software. Consistently ranked the most user-friendly and highest value
Buy now! » |
| CafeTran Espresso | You've never met a CAT tool this clever!
Translate faster & easier, using a sophisticated CAT tool built by a translator / developer.
Accept jobs from clients who use Trados, MemoQ, Wordfast & major CAT tools.
Download and start using CafeTran Espresso -- for free
Buy now! » |
|
| | | | X Sign in to your ProZ.com account... | | | | | |